Importance des pratiques quotidiennes liées à la lecture et à l'écriture
Les résultats de l'étude font état d'un phénomène important du point de vue des habitudes de lecture et d'écriture. À niveaux de scolarité et de revenu égaux, les francophones sont moins susceptibles que les anglophones d'avoir acquis de fréquentes habitudes de lecture et d'écriture dans leur vie quotidienne.
Par le fait même, ils sont également moins portés à fréquenter une bibliothèque ou une librairie, ou à posséder un nombre important de livres à la maison.
Un tel constat se traduit par des niveaux d'alphabétisme inférieurs chez les francophones de l'extérieur du Québec en comparaison de ceux atteints par leurs homologues anglophones. Ces résultats dépeignent possiblement des différences d'ordre tant culturel qu'économique caractérisées notamment par une valorisation moindre de la lecture et des livres chez les francophones que chez les anglophones.
Tant au Québec que dans l'ensemble des autres provinces, près d'un anglophone sur deux a indiqué lire des livres au moins une fois par semaine. Chez les francophones, cette proportion n'était que de 35 %.
C'est au Nouveau-Brunswick que la lecture de livres est la moins répandue puisqu'un peu moins d'un tiers des francophones (33 %) ont indiqué lire des livres au moins une fois par semaine. En outre, près de 60 % des francophones de cette province ont indiqué ne jamais, ou rarement, lire des livres.